Ces dernières semaines, de nombreuses régions ont étés placées en vigilance orange en raison des fortes chaleurs de l’été. Pour faire face à cela, le gouvernement a fait de nombreuses recommandations pour lutter contre la chaleur au travail.
- Mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche est une obligation. Il vous appartient de choisir le moyen le plus adéquat pour fournir cette eau.
- Adapter les horaires. Il est en effet intéressant par exemple de faire travailler les salariés plus tôt le matin. Sachez que la modification de l’horaire relève en principe du seul pouvoir de direction de l’employeur et que le salarié ne peut pas la refuser. Pendant les heures les plus chaudes, des pauses supplémentaires peuvent aussi être prévues, dans une salle plus fraîche
- Le Code du travail ne prévoit pas de limite haute de température. Il vous impose uniquement, dans des locaux fermés où les salariés sont amenés à travailler, de veiller au renouvellement régulier de l’air, et d’éviter les élévations exagérées de température. Peu importe le moyen utilisé pour rafraîchir l’air (climatisation, brumisateur, ventilateur). En pratique, si les températures dépassent les 30 °C, la situation doit donc être considérée comme sérieuse.
- Chaque salarié est en principe libre de se vêtir comme il l’entend. Mais des restrictions à la liberté de se vêtir peuvent intervenir lorsqu’il existe des raisons d’hygiène et de sécurité. Dès lors que le port des équipements de protection individuelle est indispensable pour garantir la sécurité des salariés, on ne peut pas en faire l’impasse sous prétexte qu’il faut chaud. Vous ne pouvez pas laisser vos salariés se protéger moins bien, même en période caniculaire. Si l’employeur tolère des comportements à risque, sa responsabilité peut être engagée. Notez que vous pouvez aussi imposer des restrictions à une tenue en faisant valoir l’image de l’entreprise.
- Dans tous les cas, une tenue décente et qui ne soit pas contraire aux bonnes mœurs peut être exigée mais sans exercer de discrimination : si le port du short ou des tongs est autorisé pour les femmes, difficile de l’interdire aux hommes.
Plus de renseignement sur le site du Ministère du Travail.