Les racines de la révolution irakienne sont peut-être aussi capillaires… Elvis Presley en aurait rêvé : les jeunes Irakiens de la place Tahrir à Bagdad arborent des coupes de cheveux gominés, voire des « crêtes de coq » censées signifier la libération des esprits.
Un festival de haute coiffure, de mèches ultra-lustrées et de tempes rasées : un phénomène emblématique mais exclusivement masculin. Très marquée dans le monde arabe, et inspirée des stars du football, cette mode en plein « boom » sur la place Tahrir symbolise l’espoir de la jeunesse, pour un monde meilleur où « tout est possible ».
L’inflation des brushings en Irak a ainsi remis au goût du jour la fameuse « banane » ou « Pompadour » à la Elvis, soigneusement cachée par un bonnet lorsqu’il faut rentrer à la maison, quitter la ville et retrouver papa et maman. Une révolution capillaire assumée, ou presque…